Bonjour,
J'ai connu une situation similaire, en vivant un harcèlement moral de la part de ma supérieure hiérarchique.
En tout premier lieu, il faut qu'elle informe la Direction des agissements qu'elle subit de la part de ses collègues, par lettre recommandée avec avis de réception.
L'employeur se retrouvera dans l'obligation de traiter le problème car sinon il commet une faute réprimée par les Prud'hommes.
Si l'employeur ne réagit toujours pas, il faut qu'elle envoie un second recommandé en précisant que, malgré son précédent courrier, aucune action n'a été entreprise par le patron et que par conséquent, cela porte atteinte à son état de santé.
En parallèle il faudrait qu'elle prenne rendez-vous avec la médecine du travail et d'exposer ses soucis. Si l'employeur ne réagit pas, il y a possibilité que le médecin la déclare inapte à travailler sur son poste.
Il ne faut surtout pas qu'elle démissionne ! Si elle ne supporte plus son travail , à la limite elle peut se mettre en arrêt maladie pour dépression, ce qui donnera un poids à son "dossier" devant les Prud'hommes. Elle pourrait alors prendre acte de la rupture du contrat de travail, c'est à dire rompre son contrat (ce n'est pas une démission mais un licenciement) pour manquement grave de l'employeur, en insistant sur le fait qu'elle est obligée de rompre ce contrat car la situation actuelle porte gravement atteinte à sa santé.
Bon courage à elle !
Bises